« Les Riches Heures du Duc de Berry » |
- Premièrement, que l’observation obligatoirement géocentrique du Monde implique une conception du Principe de l’influence Astres fondée sur une illusion ; toutefois, en raison du caractère « actuel » de notre Conscience, nous ne pouvons concevoir d’une autre façon, à partir de ce plan matériel, l’action de ces Forces Cosmiques;
- Deuxièmement, que l’influence des Astres sur l’homme s’effectue via une trame éthérique Cosmique — qui inclut l’homme de manière indissociable — rend ainsi la notion de « séparativité » illusoire et révèle l’Unité Universelle comme seule « Réalité » de la Conscience.
- 12 vraies heures de jour, de nature solaire et active ;
- 12 vraies heures de nuit, de nature lunaire et passive.
A chaque heure, diurne ou nocturne, est attribuée l’influence d’une planète de notre Système Solaire. La Tradition donne les correspondances suivantes : chaque jour commence par l’heure de la planète qui donne son nom au jour. Et, ensuite, les heures suivent dans l’ordre : Soleil, Vénus, Mercure, Lune, Saturne, Jupiter, Mars.
Ainsi la première heure planétaire diurne d’un dimanche sera-t-elle sous une influence solaire, la seconde sous une influence vénusienne, etc. Pour un jeudi, la première heure sera sous l’influence de Jupiter, la seconde sous celle de Mars, etc.[1] Le nycthémère : du grec « nux-nuctos » = nuit et « hemera » = jour. Unité physiologique de temps, comportant une nuit et un jour, qui est partagée en 12 heures de nuit (du coucher au lever du Soleil) et en 12 h de jour (du lever au coucher du Soleil) de durée variable suivant la saison. Joseph Delambre (1749-1807), Professeur d’Astronomie au Collège de France, rénovateur des procédés de calcul en géodésie, auteur de la « Base du système métrique décimal » que l’on considère toujours comme un chef-d’œuvre d’analyse et de rigueur scientifiques, mentionne dans son Abrégé d’Astronomie, page 217 : « Le nycthémère est l’espace de temps comprenant un jour et une nuit, ou un jour entier, c’est-à-dire vingt-quatre heures. Les heures du jour ou du nycthémère étaient consacrées aux planètes : la première au soleil, la seconde à Vénus, la troisième à Mercure, la quatrième à la lune, la cinquième à Saturne, la sixième à Jupiter, la septième à Mars, la huitième à au soleil,, et ainsi de suite ». [2] Quand aux argumentations byzantines concernant l’unique prise en compte des sept planètes traditionnelles, elles ont été volontairement écartées. Il en est de même en ce qui concerne les questions pour savoir si les jours de la semaine se sont écoulés selon le système septénaire sans interruption depuis l’antique Chaldée, voire la mythique Atlantide, si le fait que les planètes ou les jours ont changé de nom à travers les siècles et les civilisations, etc. Les réponses sont entre les lignes de cette brève introduction. Si vous souhaitez une information plus large, lisez ou relisez, méditez, la « Doctrine Secrète » d’Helena P. Blavatsky ou les ouvrages du Maître tibétain D.K. transcrit par Alice A. Bailey.