Alexandre Moryason
J’ai écrit à M. Messager et à M. Moryason début août 2000 concernant des questions/rumeurs etc.. à son sujet que j’avais constaté et qui sont malheureusement diffusées sur Internet par l’intermédiaire de site et «Par des Forums» pour discréditer ses écrits et sa personne, voici la réponse :
Cher Monsieur,.
… Je suis heureux de voir les questions et les réponses pertinentes qui se font sur votre Forum et de voir aussi qu’il ressort une majorité positive, sincère, en quête vraiment d’un meilleur être spirituel.
Les interrogations par trop axées sur le raisonnement essentiellement mental ne sont pas de mon fait car, comme je l’ai appris, c’est surtout par l’Intuition (qui se développe avec la pratique de la purification) que se comprennent les grands concepts et les Clés de la Magie.
J’ai donné à Monsieur Moryason un tirage de l’ensemble de ces questions-réponses ; je ne sais si un Forum se créera sur son Site afin de créer un espace «question-réponses» qui résulterait de l’ensemble des interrogations circulant sur le Web au sujet de l’Hermétisme et de la Magie, et auxquelles il donnerait sa réponse, sa vision des choses, à accepter ou à rejeter, sans aucun dogmatisme. Mais j’en doute fort car, le connaissant, il refuserait ce rôle de «diseur de préceptes», de «donneurs de vérités» etc.. qui ferait de lui une sorte de Guide, rôle qu’il a toujours refusé.
En ce qui me concerne, je dois vous avouer que la consultation des Forum, Sites, etc. n’est pas encore de mes habitudes, d’une part parce que mes occupations me laissent très peu de temps pour cela, d’autre part, parce que cet «outil» formidable qu’est le Web est tout nouveau pour moi et que je reste encore attaché à l’usage du bon vieux papier !
Vous parlez, dans votre lettre, de «doutes et de rumeurs» émis par des lecteurs, chercheurs, etc. au sujet de Monsieur Moryason. Que répondre à cela ?
Quels doutes ?
Sur la qualité de ses écrits ? Chacun peut en juger par sa propre lecture. Sur la qualité de l’Enseignement théurgique donné : chacun peut mettre pratique ce qu’il conseille et voir par lui-même ce qu’il en est ; si le lecteur compare ce qui y est dit à d’autres écrits de Magie, il peut, là aussi, mettre en pratique ce qu’il «ressent» le plus et juger ensuite par lui-même.
Il faut généralement du temps pour émettre un jugement solide mais la ténacité dans une pratique choisie amènera nécessairement une opinion. Sur ce que «vaut» l’auteur en soi, c’est à dire sur ce que sont ses propres Sources d’Enseignement ?
Mais la simple lecture du livre « la Lumière sur le Royaume » ainsi que les notes émises dans la traduction qu’il a faite des ouvrages de Franz Bardon suffit pour comprendre qu’il a reçu et appliqué un Enseignement certain. Quant à se demander à quelle Tradition se rattache-t-il, etc, la réponse ne serait pas vraiment éclairante car est-ce que dire qu’il est attaché d’une part au courant Rosicrucien et d’autre part à l’Hermétisme alexandrin aurait vraiment une signification ?
Les mots sont ronflants et pourraient peut-être satisfaire mais que sait-on réellement de ces Écoles ?
Dire aussi qu’il a bénéficié d’Enseignements relatifs au Mahamoudra (Bouddhisme ésotérique) et à divers courants orientaux relatifs aux Tantras « de la main droite » plairait aussi, mais que sait-on de tout cela, au fond pour pouvoir ainsi juger après coup de la qualité de cet auteur ?
Toutes ces interrogations reviennent à demander « Où a-t-il appris ? » autrement dit «A-t-il les compétences pour nous dire dans un livre ce qu’il faut faire en matière de Magie? «.
Vous savez très bien qu’un diplôme ne rend pas forcément son titulaire compétent mais dans ce domaine particulier qu’est l’Hermétisme qui peut se targuer d’avoir pareil « diplôme » ?
Est-ce qu’une Carte d’Adhérent à tel Mouvement Initiatique rend son titulaire plus apte à pénétrer les Sciences Occultes que tel autre qui n’en serait pas membre ? Sans vouloir faire une comparaison prétentieuse, a-t-on demandé à Franz Bardon d’où il détenait son Savoir et quelles étaient ses filiations ? Rose + Croix ? Franc-maçonnerie ? Gompas tibétaines ?
Nul ne sait, au fond, et pourtant ses livres sont bien présents et ils sont vraiment excellents… parce qu’un prêtre, par exemple, est immédiatement perçu comme tel, on lui suppose en général, des capacités spirituelles (il a étudié la Théologie, il appartient à l’Église, alors nous avons toutes la garanties, etc. ) mais est-ce bien cela ?
L’essentiel est donc de savoir si ce qu’a écrit A. Moryason agrée, si cela a quelque résonance dans l’être profond du lecteur, si ce qu’il propose est efficace, etc. si, en définitive, l’expérience, la pratique, montera une issue positive. Si on a quelque doute (cela est tout à fait légitime), on ne fait rien, on ferme le livre et on est ainsi rassuré.
Mais cette attitude vaut pour tout livre qui enseigne, surtout dans le domaine des Sciences occultes : soit on adhère immédiatement et on essaie d’appliquer, soit on rejette, et aucune autre question ne se pose. Car comment savoir, vérifier, dès le départ, si ce qui est dit correspond à la réalité puisque cette réalité (invisible, inaudible…) reste pour le lecteur, en général du moins, encore imperceptible ?
Quelles « rumeurs » ?
Sur l’existence même de sa personne ? Ce n’est parce que l’on ne se montre pas, on ne fait pas étalage de sa personne, on ne fait ni conférences ni séminaires, que l’ont vit en retrait, dans une grande discrétion…. que l’on n’existe pas.
Une personne humaine, vivante, de chair et de sang existe et est l’auteur du livre «La Lumière… » et des traductions des ouvrages de Franz Bardon.
L’auteur n’est donc pas : » un collectif «, comme la rumeur courut il y a quelques temps;
Franz Bardon qui vivrait toujours en ayant pris cet autre nom : Franz Bardon a quitté son corps en 1958 alors que M. Moryason était déjà né !
Le fils de chair du Maître Morya qui vivrait en Orient ; cela a couru aussi
Un moine catholique défroqué qui se serait réfugié en Orient;
Un prêtre de l’Église Orthodoxe grecque ; etc…
Sur le Pseudonyme ?
En effet, le nom est un pseudonyme : il indique l’attachement de l’auteur au Mahatma Morya et il oeuvre magiquement en « protection » immédiate envers ce même auteur (car ce nom n’a pas été pris de par la seule volonté de l’auteur).
Sur son Retrait ?
Celui-ci et la discrétion qui entourent sa personne relèvent de sa décision, elle-même soumise au travail qu’il fait. Sur ses relations avec Franz Bardon ?
Monsieur Moryason n’a pas connu, vu, touché Franz Bardon en tant qu’être incarné. Il n’a pas, par conséquent, été « son Disciple préféré, son successeur, etc… ».
D’ailleurs aucune ligne de son unique ouvrage ne fait état de pareille rencontre. Lorsque celle-ci lui a été imputée, il s’est chargé, par mon entremise (puisque je réponds au courrier) d’éclairer les lecteurs au risque de les décevoir.
Et nombreux ont été déçus… à la suite de quoi le contenu de « La lumière… » perdait à leurs yeux toute valeur….
Sur le fait que «A. Moryason «est aussi «M. Messager «:
C’était vrai il y dix ans car le premier pseudonyme de celui qui a écrit « la Lumière…. » était « Messager ». Mais suite à son retrait, il a demandé à un des membres de sa proche famille (celui qui vous écrit à présent) de continuer la diffusion du livre, du Pentacle du Royaume (qui est, comme vous les avez « La Croix de la Mère du Monde », dont la venue était annoncée par le Maître Morya dans les écrits de N. Roërich) en gardant ce nom de « Messager ».
Ceci explique que, dans « Créator », – écrit avant ce retrait et cette cession du travail – il dise à la page 10 : « Dans mon livre, « La Lumière sur le Royaume », j’explique…. ». En 1986, alors qu’il rédigeait « Créator », il écrivait « La Lumière… ». Je me souviens aussi du routage que nous (je travaillais avec lui) avions fait en novembre 1986 pour annoncer la parution de « La Lumière… » où il disait en substance « ce livre que j’ai écrit sous le pseudonyme de Alexandre Moryason… ».
Quelques considérations sur ces faits : je comprends que le manque d’explications peut susciter des interrogations diverses mais ni M. Moryason ni moi-même n’avions songé que ce changement de personne oeuvrant sous un nom X ou Y, etc.. deviendrait un problème d’identité et donnerait prise à certaines malveillances, à des réactions négatives, susceptibles d’alimenter le doute sur le fond des Enseignements dispensés.
Le fait ou plutôt la réalité était que Monsieur Moryason n’accordait pas d’importance à cela ; il ne pensait pas que son livre – et donc tout ce qui concerne sa personne – susciterait une situation presque passionnelle et c’est ce qui l’attriste.
Il considère que son livre est un « marchepieds » vers la pratique des Enseignements de Franz Bardon qui ne divulguent pas de rites théurgiques pour purifier la Substance qui compose notre triple personnalité (physique/éthérique, astrale et bas mental)
La purification de cette Substance est accélérée par ces Rites et engendre plus vite la mutation de la Conscience et ceci offre une plus grande facilité pour faire les exercices que donne F. Bardon.
En aucun cas, par conséquent, il n’a écrit, pensé, dit, que son livre remplace les Enseignements de F. Bardon. Il n’a jamais, en conséquence, prétendu réunir tous les Enseignements Traditionnels, ni se substituer à eux
Il a voulu : qu’un « coup de pouce » efficace soit donné à ceux (dont nous faisons tous partie) qui se débattent avec leurs « charges karmiques » (la nature propre et les impuretés de la Substance triple individuelle) afin d’amener, malgré les difficultés que ces processus déclenchent, un peu lumière et de paix dans le coeur de chacun grâce à une certitude de « toucher » enfin (au bout de quelques temps de pratique théurgique) quelque chose du Monde de l’Esprit;
Éviter que le public peu averti tombe dans des pratiques rituelles douteuses, sombres, parce que trop de malheurs, de problèmes matériels, etc. encombrent la vie (les rituels du feu : technique connue depuis la nuit des temps, qu’il a seulement voulu représenter au public en en donnant les fondements divins et des garanties dans la pratique).
Il précise, d’ailleurs, que les rituels de « demandes positives » (famille, logement, argent ; excepté, donc, le rituel du feu n°1 (Karma), les rituels de protection, pour la santé, etc.) sont en fait inutiles car tout est donné par « surcroît » quand la charge karmique s’allège et que la Purification se poursuit.
Il a toujours pensé, et pense encore, que l’on peut parler et exalter les Enseignements d’un Être (Franz Bardon) dont on a connu, de manière subtile (sans rencontre physique) la Réalisation spirituelle, sans qu’il faille pour autant se clamer » LE disciple «, etc, chose qu’il n’a jamais faite.
Il considère que tout lecteur – et praticien de la Science Sacrée – devient « disciple » dès qu’une démarche personnelle est entreprise avec sincérité pour changer sa vie et avancer sur le Chemin de l’Esprit. Cette attitude explique qu’il ne s’est pas senti le droit d’intervenir sur le Web (que ce fût par moi-même ou lui-même directement) pour interroger M. Marjollet (qui se disait « le Disciple » de F. Bardon, etc… ») sur ses dires et sur l’image peu glorieuse qu’il a donné au monde de la Magie Divine.
Il ne s’est pas senti le droit, non plus, de contredire tel ou tel « Channeling » avec les Maîtres ,etc.. qui lui paraissaient douteux et dont les « messages » lui étaient (et sont encore) adressés. Son argumentation a toujours été : « Mais au nom de quoi serais-je, moi, un Censeur ?
Les Maîtres sont libres de contacter qui Ils veulent… Penser qu’il existe « un monopole » de la Porte de Contact avec eux, c’est cela qui est aberrant… Ceux qui captent mal, apprennent ainsi petit à petit et ceux qui captent bien sont immédiatement bénéficiaires ; et beaucoup captent bien et se sentent guidés ; ceux-là ne font pas de tapage».
Venons-en maintenant à diverses questions posées çà et là et qui ont trait à la relation de A. Moryason avec la Théosophie.
Les références et les « notes » d’A. Moryason dans sa traduction des ouvrages de F. Bardon ont des bases liées à la Théosophie.
Dans cette même démarche, il a demandé à Monsieur Nafarre d’écrire une biographie historiquement documentée et bien fondée de H.P. Blavatsky et il en a rédigé le Prologue ( « H.P. Blavatsky ou la Réponse du Sphinx » de N.R. Nafarre, paru en 1992). Cette orientation ou inclination lui a été « reprochée », avec sympathie, il est vrai, par J.P. Ruggiu dans les premières pages du tome 1 de ses livres « Rituels magiques de la Golden Dawn».
La problématique est la suivante : A. Moryason considère que les ouvrages de H.P. Blavatsky (« Collected Writings » inclus) et les écrits proches (Lettres des Mahatmas) constituent une ouverture unique sur les Réalités occultes et offrent une explication syncrétique de la Tradition Hermétique au travers de tous les Visages qu’elle a empruntés au cours des temps.
La Théosophie (ou plutôt « la Résurgence de la Théosophie » comme il dit en se référant à l’oeuvre d’Ammonios Saccas au II° siècle), telle qu’elle se présente à la fin du XIX° siècle, offre à l’humanité, pour la première fois depuis des millénaires, des Clés, des explications, des données, sur les mondes occultes et sur l’Histoire lointaine et méconnue de notre planète. Jamais le monde n’a connu pareille ouverture.
Il considère donc que c’est une chance pour l’humanité que d’avoir ces écrits, que de les étudier pour mieux comprendre notre passé et notre devenir. Car la Théosophie n’est ni orientale ni occidentale ; elle réunit les deux courants même si des termes sanskrits sont utilisés pour décrire tel plan, tel corps, tel concept (ceci, parce que les Textes sacrés les plus profondément métaphysiques et les plus anciens et abordables encore sont les textes de l’Inde).
Elle donne les bases conceptuelles sans la compréhension desquelles les Lois appliquées en Magie ne sont pas assimilées, ne sont pas incluses dans une plus grande Connaissance. Son expérience sur la Voie de l’Hermétisme lui a fait écrire dans le Prologue au livre cité : « on ne peut s’affirmer Occultiste ou Ésotériste sans se dire « Théosophe » ( ne pas confondre l’état de Théosophe avec le statut de « membre de la Société Théosophique »).
Il regrette que de nombreux lecteurs s’attachent à la seule pratique magique sans bien considérer cette Somme de Connaissances que propose la Théosophie, Connaissances qui s’avéreraient très précieuses pour comprendre ensuite ce que l’on fait en Magie.
Le Pentacle du Royaume :
« Le Pentacle du Royaume » est « né » avant que ne soit écrit le livre ; par conséquent le livre ne crée pas un Pentacle pour que cet objet soit vendu.
Chacun peut pratiquer « La Lumière… » sans avoir le Pentacle…
Son prix : 1200 F le Grand (peint à la main et « chargé » individuellement)
le portable 400 F (en plaqué or 24 carats, chargé aussi)
30 de frais de port.
Le prix se justifie par les frais d’élaboration (le grand) et le coût de fabrication du portable. L’ensemble ou chaque Pentacle peut être réglé en autant de fois que l’acheteur le souhaite ( 10 chèques de 40 F sont envoyés pour le portable, 10 chèques de 120 F pour le Grand… ).
« Créator » coûte 620 F et non 1200 F…
Son prix s’explique par la fabrication manuelle du support rituel, l’Œil Horien. Il n’est pas « indispensable » à l’étude de la Théurgie…
Le Dégagement : est issu d’une demande formulée il y près de 15 ans par le public qui voulait des « désenvoûtements », des « travaux occultes pour ceci, pour cela… ».Ce n’est pas un « travail » pour obtenir ceci ou cela, mais un processus d’accélération de l’allégement des charges karmiques (purification de la Substance) ; ses effets sont souvent ardus, difficiles à vivre ; le demandeur en est prévenu.
Il dure 6 mois. Son prix est de 3700 F payable en autant de chèques que le demandeur le souhaite. Il ne coûte donc pas 12000 F par an, ni 36000 F ( ! ! !) comme cela s’est dit. Le Dégagement n’est pas une « obligation »…
Considérons enfin des relations existant entre le livre de M. Moryason, les ouvrages de Franz Bardon et La Librairie Astres et les Éditions François de Villac .
La librairie Astres et les Éditions François de Villac : N’ont jamais été les Éditeurs du livre « la Lumière.. . » ni des ouvrages de Franz Bardon. Pour « La Lumière… » ce sont les Éditions Moryason qui ont toujours édité ce livre ; quant aux ouvrages de F. Bardon en langue française c’était Dieter Rüggeberg jusqu’à fin 1999.
A présent ce sont les Éditions Moryason (B.P. 175 – 92406 – Courbevoie Cedex ) qui ont en charge ces publications (et la Distribution également). Ils ont été depuis 1986, les « Distributeurs » ou « Grossistes » pour les Libraires ; ils bénéficiaient pour cela une remise de 50 %, ce qui est la remise légitime demandée par un Distributeur ; une remise de 60 % était faite lorsqu’ils vendaient à des grossistes étrangers (Belgique, Suisse, Canada) ;
Ils ont semblé, à juste titre pendant longtemps, un bon moyen de diffusion car les journaux que cette Société possédait faisaient de la publicité pour ces ouvrages qu’elles « distribuaient » aux Libraires et vendait directement à la clientèle à la Librairie. Les livres de F. Bardon ont bénéficié aussi de ces avantages.
Ils ont fait pendant des années un excellent travail de distribution aussi bien du livre « la Lumière.. » que des ouvrages de F. Bardon.
… Depuis que les « Éditions Moryason » sont nées en raison de la publication des ouvrages en Français de F. Bardon par A. Moryason, il a semblé préférable à celui-ci de promouvoir lui-même ses productions.
Il n’y a jamais eu « d’ententes » (?) avec la Librairie Astres pour « vendre » ( quoi ? à part les livres, ce qui est était normal puisque cette Société était Grossiste.) La Librairie Astres n’a jamais vendu – souvent au grand regret de la clientèle – ni le Pentacle du Royaume, ni Créator (le Dégagement n’étant pas un objet, la question de le vendre ne se pose pas).
La Librairie Astres vend toujours le livre « la Lumière… » et les ouvrages de F. Bardon ; il n’existe aucune dissension du fait de la naissance récente des Éditions Moryason. Il n’existe, comme il n’a jamais existé, aucune « entente » pour promouvoir quelque trafic que ce soit ; acheter pour vendre des livres a toujours été la vocation d’une Librairie et vendre des livres aux Librairies a toujours été une activité d’auteur et d’éditeur.
Cher Monsieur, je ne sais si cette lettre pourra apaiser « les doutes et les rumeurs » comme vous dites, dissoudre les malveillances et amener le public à considérer l’essentiel :
L’Enseignement d’une pratique purificatrice efficace, marchepieds d’une autre pratique ardue, celle des livres de F. Bardon.
Je me demande (s’agissant de Monsieur Moryason) si c’est aussi important de savoir qui et comment est celui qui écrit, quelle est la couleur de ses yeux, s’il a « une grande barbe « (question posée), s’il est « beau » (question posée), s’il est marié » (question posée), etc.
En résumé, voici quelques réponses qui réunissent l’ensemble de ce qui est demandé (pas nécessairement dans votre forum mais dans l’ensemble du courrier que je reçois)
(je passe sur les : « non, il n’a pas de grande barbe ; oui, il est marié ; oui, il a des enfants … mais plus sérieusement ) :
Oui, il est Chrétien « de par sa naissance » mais sa « religion » si on peut cela ainsi, est l’Hermétiste, l’apprentissage des Lois Universelles et leur application
Oui, il est profondément « Théosophe »
Non, il n’a pas connu physiquement F. Bardon
Oui, il est « un » disciple de F. Bardon, comme l’est celui qui sincèrement suit la Voie que ce Grand Adepte a enseigné
Non, il n’a pas les manuscrits de F. Bardon ceux que ce Dernier devait publier sur l’Alchimie
NON, IL N’EST PAS FRANZ BARDON SOUS UN AUTRE NOM (une foule de questions à ce sujet).
Oui, il a beaucoup d’estime pour Dieter Rüggeberg qui est une personne de grand coeur, d’une grande probité et qui a sauvé les écrits de F. Bardon de l’oubli pendant 30 ans
Non, il ne fabrique pour autrui ni ne vend (que ce soit par mon entremise ou sur le Web…) des Baguettes magiques, des Miroirs magiques, des Ceintures magiques, des tapis de prières, des robes de rituels, etc.
Non, il n’a jamais créé ni ne créera jamais « un Ordre Initiatique »
Non, il n’a pas de « disciple » : il conseille ses proches mais son rôle ne se définit pas en terme de « Gourou »
Non, il n’a jamais habilité qui que ce soit à créer, en son nom, des Écoles Initiatiques, à présider des cercles mystérieux, à guérir, etc.… Les Centres de Théurgie qui ont existé – une existe encore à Paris et un autre à Nancy – ont été établis par la volonté de leur créateur respectif sans « charte » de M. Moryason ; ils ont toujours diffusé et fait ce qu’ils ont voulu.
Oui, il connaît le Grand Pentagramme, les différents Hexagrammes, etc.. mais il explique pourquoi ces rituels que l’on peut trouver soit dans la Golden Dawn soit, d’une autre manière dans l’Aurum Solis, sont dangereux à pratiquer ainsi, par tout public non éprouvé (exercé, à la structure purifiée)
Oui, il connaît la Magie Enochienne et les différents usages des Tablettes mais il sait combien de dégâts ces pratiques, même bien intentionnées, peuvent occasionner du fait de la non pureté de nos véhicules et de la non ouverture, en général, de nos sens psychiques et surtout de l’Intuition inspiratrice (qui peut sauver le praticien au dernier moment de bien des déboires)
Oui, il sait que même si les rituels qu’il propose sont très simples (« ils peuvent être faits par une femme de ménage » – cela lui a été écrit) et que les livres de F. Bardon peuvent paraître insipides au regard de grandes évocations, et de rites très complexes, il ne pense pas moins que sans un changement profond de notre structure, sans la purification qui est le premier pas (essentiel) en Magie, on court à sa perte et malheureusement sans bien le savoir
Oui, il a une aversion pour la notion « d’élite » dans quelque domaine de la vie que ce soit et surtout dans celui de l’Ésotérisme où tout être humain est appelé, de par la Loi Divine, quels que soient sa race, sa religion, son sexe, ses possibilités financière, à chercher un authentique bonheur par la cessation progressive de ses souffrances (la Théurgie, la pratique, tout cela y contribue).
Il est conscient que le Chemin purificateur qu’il propose et qui ouvre la pratique bardonienne est très difficile, plus difficile qu’il n’y paraît aux premières lectures, car l’éveil des forces négatives contenues dans le subconscient (et même le conscient !) humain est progressif, « guidé », mais il est, il se fait ; et il provoque mille et une tentations chez celui qui cherche réellement à sortir du règne humain et à s’avancer sur la Voie de l’Adeptat.
Oui, il perçoit les vibrations (et avec intensité) qui lui sont régulièrement envoyées tant celles qui sont emplies de rejet et que celles lui expriment une certaine gratitude.
La réalité humaine, Cher Monsieur, fait que celui qui a le désavantage d’attirer ainsi l’attention du public alors qu’il souhaite que ce soit ses seuls écrits qui le fassent, devient la cible soit d’une trop grande vénération soit de dénigrement. Alors, qu’il se tienne retiré, il sera critiqué, qu’il se montre davantage, il le sera aussi. Que les membres de sa famille (moi, principalement) suivent la divulgation du Pentacle et des Dégagements, selon ses instructions, voilà pour certains « une bande de coquins ».
Que vous dire d’autre ? Monsieur Moryason m’a dit lui-même : « je ne mérite pas cet excès d’honneur, cela est clair et certain, mais je ne mérite ces indignités ». Je vous souhaite une bonne continuation de vos activités et surtout de votre démarche spirituelle et formule pour vous mes meilleurs voeux de paix et de Joie en cette vie.
Avec mes sentiments fraternels et dévoués.