· Quelles que soient les Expressions de l’Un, Son Ultime Réalisation Le ramène vers Lui-Même ; étant Tel, Il révèle le Dix mais au Dix, Il ne tend qu’à être Un ; (une fois les trois pliures effectuées, la feuille est dépliée, redevenant l’Unité initiale.) · Tout symbole représentant le Divin ne peut éviter de révéler la totalité ou une partie de la Loi des Nombres : l’Un dans Sa Triple Nature, engendrant ce qui s’écoulera de Lui ; (le Prêtre montre le Disque Ailé, puis les Deux Ailes, l’ensemble impliquant l’Un en Trois; puis il met en évidence la triple série de plumes composant chaque Aile, indiquant par ce geste le Sénaire généré par la Dualité Première; le Sénaire, joint au Disque lui-même — l’Un en tant qu’Unité —, révèle le Septénaire). · L’Univers, qui est l’Un en manifestation, reproduit ce qu’est l’Un Lui-Même : le Trois Qui génère le Quatre, formant ainsi le Sept scellant cette Manifestation ; (lorsque le Prêtre Égyptien pointe le Centre, il indique l’origine de toutes les Forces ; puis il trace le Cercle en tournant dans le sens positif et constructeur ; enfin il trace un Triangle qui va reproduire dans ce Cercle ce Qui est déjà Triple au Centre : la Nature de l’Un ; puis, se servant de la base du Triangle il trace un carré parce que toutes les Expressions Quaternaires de l’Un se génèrent à partir de ce Triangle. Le Triangle et le Carré symbolisent le Septénaire…)[1]
Là s’arrêtait la leçon du sixième jour :
De l’Un surgit le Multiple mais dans le Multiple seul est véritablement l’Un. L’Un est donc un Centre Qui S’extériorise Lui-Même, tissant Son espace à partir de Lui-Même, ceignant ce dernier de Sa Puissance et le marquant du Sceau de Sa Triple Nature ; celle-ci s’exprime par le Quatre qui fonde toutes choses et, ensemble, le Trois et le Quatre — par l’Intelligence du Cinq — sont le Sept, l’Organisation de l’Un ; mais voulant toujours se retrouver Lui-Même, Il poursuit jusqu’au Dix, le Dix de Son exaltation. A Sa périphérie Il comprend Qu’il est toujours Lui-Même et aussitôt tend vers Son Unique Centre, l’Un, le Géniteur des Nombres. |
[1] Il est évident que la seule feuille de papyrus pliée servait à démontrer l’écoulement des Nombres de 1 à 9, alliée au Disque Solaire, sur lequel le Prêtre trace le Symbole de la Création, puis de l’entrelacement du Ternaire et du Quaternaire, lequel en donnant le Septénaire révèle le développement du potentiel idéel contenu originellement par le Ternaire et concrétisé par le Quaternaire.
L’intégralité du texte contenu dans ces pages et intitulé « La Leçon de l’Égyptien » est extrait de l’ouvrage d’Alexandre Moryason « La Lumière sur le Royaume ou Pratique de la Magie Sacrée au quotidien », Chapitre II, pages 62 à 79. Cet extrait (texte et notes) est protégé par copyright — tout comme l’ensemble de ce site.