· Dès que l’Un s’exprime, par la Dualité qu’Il contient, Il engendre aussitôt deux manifestations de Lui-Même, deux Unités Triples ; (la feuille, une fois pliée en deux, exprime quelque chose d’elle-même ; la pliure marque le premier changement[1] ; la feuille n’est plus laissée telle quelle ; elle présente, ainsi pliée, dans ses deux demi-feuilles, un dédoublement ternaire d’elle-même : chaque demi-feuille devient une Unité en elle-même, comportant, une face — Deux — puis une autre face — Trois ; c’est pourquoi le Prêtre montrait la triple nature de chaque demi-feuille). · Contenant deux manifestations Triples de Lui-Même, l’Un voit le Six s’élaborer en Lui ; (les deux Ternaires se font face, séparés par la pliure ; c’est pourquoi le Prêtre insistait sur cette position)[2]. · Le Six s’élabore dans le sein de la Triplicité de l’Un qui porte donc aussi le Neuf en Lui-Même ; (les deux ternaires que constituent les deux demi-feuilles font partie de la feuille, de cette Unité déjà Triple en elle-même. C’est pourquoi le Prêtre Égyptien montrait finalement la feuille dans sa triplicité première).
Là s’arrêtait la leçon du deuxième jour :
Le Ternaire (le Trois) engendre deux Ternaires qui révèlent la potentialité du Sénaire (le Six) ; l’Un, Premier Ternaire, contenant l’ensemble, montre qu’Il porte en Lui le Nonaire aussi (le Neuf)[3]. |
[1] L’exemple de la feuille de papyrus du Prêtre Égyptien et l’image de la pliure constituent un tout étonnamment pertinent : tout ce qui se passe dans la feuille, au niveau des Nombres, est exactement ce qui se passe dans l’Univers mais en allant dans le sens inverse, de l’Intérieur vers l’extérieur ; quant à l’écoulement des Nombres et son argumentation, […] ils sont les mêmes… En effet à chaque pliure de la feuille en « deux », (il ne peut en être autrement, car Deux étant le premier Aspect qui surgit de l’Un, il est inévitable. Pourrait-on, de même, plier directement la feuille en Trois en Quatre ? Il faudrait d’abord passer le Deux ou « binaire ») toute l’organisation de la feuille change en suivant un ordre mathématique ; la pliure symbolise une nouvelle Expression de la Divinité, de l’Un par l’émergence d’un nouveau Quaternaire, contenant deux Ternaires (un actif, celui qui porte l’Idéation, et un passif, qui sera celui qui absorbera la concrétisation finale, réalisée au préalable par le Quaternaire. Mais en réalité, c’est parce qu’il y a eu une première pliure (une Première Expression de la Divinité) que les 2 autres pliures (considérés dans les pages suivantes) donneront cet agencement précis de Forces et cette multiplication par Deux. Les deux autres Expressions de l’Un la Divinité) ne seront donc que la résultante de la Première (pliure, par symbole) ; ceci signifie que la Divinité ne s’exprime en fait qu’UNE fois (la première pliure), le reste n’étant que la suite générée par les Énergies Racines inhérentes au résultat de la Première Expression (le Quatre, contenant le Cinq, le Six, le Sept, le Huit, et le Dix). C’est pourquoi le Quatre est la clé du Dix et que si l’On dit « Un, Quatre, Dix », on a signifié l’ensemble de « la Concrétisation de l’Idéation Divine » surgie dans « la Manifestation » (le Ternaire Premier) ; (le reste, 3 et ses multiples et les Nombres Cinq et Sept, sont des Nombres-Pivots, permettant d’aboutir à ce Dix : la totalité qui revient au Un : 10 =1 + 0= 1 ). [2] L’un est passif et l’autre est actif. [3] Lorsque le Ternaire se reproduit lui-même (Six, par exemple, est une double reproduction du Ternaire : 3 x 2), il crée un réseau de Forces Idéelles, par lesquelles il exprimera un autre aspect de son potentiel initial. Compte tenu du fait que le Premier Ternaire se reproduit deux fois encore (cf. pages suivantes) l’Expression Universelle et Totale de l’Un est marquée par le Neuf (3 x 3). Ceci explique que le Neuf, marquant le terme après lequel tous les Nombres seront réduits à l’Unité, tout ce qui vit et est dans l’Univers, n’est qu’une expression autre de ce chemin qui va de Un à Neuf. Les Trois Ternaires de la Manifestation, puisqu’ils portent chacun une Expression de l’Idéation Divine constituent, dans leur totalité, la Force-Contrôle de l’Univers. C’est pourquoi, si le Trois régit le Karma, dans son Principe, le Nombre Neuf (3 x 3= 9) le régit quant à sa concrétisation.
L’intégralité du texte contenu dans ces pages et intitulé « La Leçon de l’Égyptien » est extrait de l’ouvrage d’Alexandre Moryason « La Lumière sur le Royaume ou Pratique de la Magie Sacrée au quotidien », Chapitre II, pages 62 à 79. Cet extrait (texte et notes) est protégé par copyright — tout comme l’ensemble de ce site.