Là s’arrêtait la leçon du premier jour :
L’Être de Qui tout procède est Un et « Un » est ce qui Le définit Lui-Même.L’Un est donc Un mais Deux et Trois en Lui-Même et étant Tel, partout où ce Trois viendra à l’existence, la Pensée de l’Un, Idéation Première, aura force de Loi [2]. |
[1] Étant Deux et Trois, le Un porte en lui le premier Pair (2) et le premier Impair (3) ; ce faisant, il contient toutes les possibilités de son devenir : la succession des Nombres. Tous les Nombres, après le Trois, résultent de la combinaison du Pair et de l’Impair, lesquels ont leur source dans ces Pair et Impair-Racines : le Deux et le Trois : 4, par exemple, = 1 + 3 ou 2 + 2. Régissant la succession des Nombres, le Un s’adjoint toujours à ce qu’il a précédemment engendré, rappelant qu’Il est le Tout générant et contenant le Multiple. [2] Ceci explique que le meilleur symbole attribué à la Divinité ait été et soit toujours un Triangle, la Loi du Triangle ou Loi du Ternaire gouvernant donc tout ce qui est. Ainsi, toute expansion de l’Idéation, ou Expression Divine dans l’Univers, résulte de la présence d’un Ternaire-gouverneur ; le Premier Ternaire, Kéther, Chokmah, Binah, est l’Expression Pure de la Pensée Divine, absolument inconcevable. Le Troisième Ternaire actif, par exemple, canalisant l’idéal de l’Amour, de la Paix, de la Beauté, de l’Harmonie, est formé par Tiphéreth, Netzach et Hod.
L’intégralité du texte contenu dans ces pages et intitulé « La Leçon de l’Égyptien » est extrait de l’ouvrage d’Alexandre Moryason « La Lumière sur le Royaume ou Pratique de la Magie Sacrée au quotidien », Chapitre II, pages 62 à 79. Cet extrait (texte et notes) est protégé par copyright — tout comme l’ensemble de ce site.