Commentaires de Rawn Clark
Degré V du Tome I de Franz Bardon


Mental ( Formation Magique du Corps Mental ) :
  le Centre de Gravité et la Magie de l'Espace

Bardon aborde sa discussion sur le centre de gravité avec une citation d'Archimède: « Montrez-moi un point d'appui ( dans l'univers ) et je soulèverai le monde ( hors de ses gonds ) ». [ ndt : les termes en italiques ne figurent pas dans la version française de CVIM ].  Malheureusement, l'explication de Bardon sur ce qu'Archimède voulait dire n'est pas suffisante pour le lecteur moderne.

Pour aider le lecteur non-initié, Bardon parle des trois dimensions physiques standards et en mentionne une quatrième, non-physique ; mais pour l'étudiant en Hermétisme ( et le physicien moderne ), cela ne suffit pas. L'Hermétiste est conscient du fait qu'il y a plus de trois dimensions dans la sphère physique. La longueur, la largeur et la hauteur mises à part, il y a une autre dimension qui a un impact direct sur la matière, que l'on appelle « la durée ».  Chaque chose matérielle existe pour un temps défini et ceci est important car, du point de vue du moment physique présent, la matière n'est pas éternelle. A n'importe quel moment donné dans la continuité de l'espace-temps, seule une petite partie de l'infini physique de l'univers est exprimée. En d'autres termes, l'infini physique de l'univers existe dans son entièreté seulement en dehors de la sphère du temps, dans la sphère éternelle. Donc, dans la sphère physique où les dimensions de longueur, largeur et hauteur prédominent, la durée de la forme d'une chose en affecte directement l'existence avec la même magnitude que les trois dimensions standards.

Bardon décrit le temps comme cette quatrième dimension mais il ne le mentionne pas comme une dimension physique. De là vient notre perplexité quant au fait que le « point » auquel Archimède se réfère n'est pas une dimension physique. Le point d'Archimède et le point de Bardon sont en fait une cinquième dimension, nommée « la cause ».

Cette dimension causale agit directement sur la sphère physique en ce sens que c'est la cause des choses ( au niveau physique, nous le voyons dans la raison d'être des choses ) qui détermine les détails particuliers de leur apparence. Mais ce n'est pas une dimension strictement physique comme les quatre précédentes. La cause couvre toutes les dimensions de l'existence et agit sur chacune d'elles de manière identique.

Dans le monde physique, la durée, c'est la portion de temps qui gouverne. Dans l'astral, le temps représente plus que la durée limitée du monde physique, au fur et à mesure que la durée totale du temps s'ouvre aux yeux de l'astral. Dans le monde mental, le temps devient éternité et les yeux mentaux perçoivent l'entière durée infinie du temps comme un tout unifié. Les différences peuvent sembler subtiles quand je les décris, mais il n'en n'est rien.  L'importance de ces trois manières de voir le temps est difficile à comprendre à partir d'un point de vue espace-temps.

Au temps d'Archimède, l'univers était conçu comme une chose infinie --  pas seulement infinie en terme d'espace, mais aussi en termes de pensées, idées, émotions, cause et temps.  De la même manière, la philosophie Hermétique définit les trois sphères ( mentale, astrale et physique ) comme étant chacune de nature infinie. Le problème est que pour percevoir l'infini de la sphère physique en particulier, vous devez être capable de déplacer votre perspective vers celle que vous auriez à partir d'une sphère supérieure. Autrement dit, vous devez déplacer votre centre d'attention, depuis le centre de votre corps physique, vers une vision de l'univers à partir du centre de votre corps astro-mental. Ceci supprime les restrictions spatiales de la durée du temps présent et vous permet de vous dégager de votre connexion personnelle avec votre vie physique présente. Là est la perspective du point de gravité et, de là, vous pouvez percevoir directement la cause des choses au niveau astro-mental.

Un autre concept à considérer en regard du centre de gravité, c'est la nature unique de l'infini.  Ceci est pour l'Hermétiste un concept important qui devrait être étudié par tout élève sérieux.

Un des mystères de l'infini est que tout point défini donné se trouve à l'exact centre de l'infini.  A titre d'exemple, où que vous vous trouviez à l'intérieur d'un espace défini, l'espace s'étendra toujours jusqu'à l'infini dans toutes les directions. Autrement dit, l'infini n'a pas de bordures en soi --  il n'a qu'un « centre ». De plus, quelle que soit la taille de ce point central, il sera toujours un centre donné au sein de l'infini.

La conscience, en tant que racine ou principe Primordial, occupe l'univers entier, à tous les niveaux. A notre niveau d'êtres humains, la racine de cette conscience se manifeste par notre conscience individuelle.  Notre conscience individuelle est ce qui nous lie directement à la conscience infinie de l'Etre. En vertu de cette connexion, nous pouvons placer le point central déterminé de notre conscience n'importe où dans l'univers infini et le dilater ou le contracter à volonté.

En aspirant au centre de gravité, nous libérons notre centre de conscience de nos liens avec moment physique présent, et nous pouvons le dilater et le déplacer.

Le centre de gravité n'est pas une coordonnée spatiale. Autrement dit, ce n'est pas un emplacement physique ou une chose. Ce n'est pas, comme certains l'ont assumé à tort, le centre de gravité d'une forme physique. Ce ne sont là que des analogies destinées à améliorer la visualisation et l'idéation pendant le processus de recherche du centre de gravité.

Il y a de nombreuses manières de décrire le centre de gravité et le processus pour en devenir conscient. Dans une tradition que je connais bien, le centre de gravité est assimilé à Tipheret ( la sphère kabbalistique associée à Sol, le soleil ). Dans ce système, l'initié reçoit l'instruction de voyager mentalement vers un temple de Tipheret et, une fois là-bas, de regarder vers le bas dans un bassin ou dans une sphère de cristal et d'y voir sa propre vie comme vue d'en haut.  Ceci provoque un certain détachement de ses préoccupations directes dans sa vie et donne à l'initié une perspective nouvelle et plus large. Là, il a le sentiment d'avoir pris contact avec sa conscience intérieure et voit l'expression physique de cette conscience depuis sa propre essence.  Poursuivie plus loin, cette perspective ouvre à l'initié la vision du voyage entier de son existence ( vie passées ) jusqu'au moment présent.

A partir de ce point de gravité, l'initié peut agir sur la manifestation physique de n'importe quel objet, depuis l'intérieur vers l'extérieur. Ceci est donc lié au travail du Degré précédent sur le transfert de la conscience. Le Degré Cinq développe le transfert de la conscience et l'amène à un autre niveau. Le travail commence avec le transfert de votre conscience dans le centre de gravité d'autres objets et se termine avec votre propre centre de gravité.

Mais si vous travaillez seulement dans la perspective de placer votre conscience dans le centre physique d'un objet, vous ne trouverez pas le vrai centre de gravité. Vous devez plutôt chercher à atteindre quelque chose de plus profond qu'une coordonnée physico-spatiale.

Un autre des mystères de l'infini est qu'un point donné au sein de l'infini ne peut englober l'infini par une expansion faite de pas successifs définis. La seule façon d'englober l'infini est de devenir l'infini lui-même. A un moment donné, cela nécessite une expansion par un saut quantique par lequel le Centre devient simultanément le Tout.

Les exercices sur le centre de gravité ne sont qu'une certaine étape sur la voie vers la fusion avec l'infini entier.  Leur seul but est de faire de vous un nageur dans l'océan infini du temps, l'étape finale étant de devenir l'océan lui-même et non seulement un poisson navigant dans les flots. Mais le centre de gravité est, pour ainsi dire, le chas de l'aiguille au travers duquel vous devez passer pour atteindre l'expansion ultime.

Il y a beaucoup de niveaux ou degrés de l'infini. L'infini de l'espace-temps n'est que le premier à conquérir par le Magicien Hermétiste. Lorsque la conscience humaine s'étend jusqu'à ce que son centre englobe l'infini entier de l'espace-temps, l'infini devient alors un « infini fermé » et cette nouvelle perspective nous permet de voir les autres infinis directement. De cette perspective, l'infini entier de l'espace-temps est perçu comme un tout unifié et la conscience se retrouve libre de se concentrer à sa guise sur n'importe quelle partie de cet ensemble.

Le point de levier mentionné par Archimède se trouve au sein du centre de gravité de toute chose. Ceci correspond au quatrième des types de transferts de la conscience, le plus complet,  dont je parlais dans mon commentaire sur le Degré Quatre.

Pour atteindre le centre de gravité, l'élève doit maîtriser le vide mental ( Premier Degré ) à un niveau élevé. L'élève doit pouvoir se libérer de toute attache avec ses sens physiques car c'est la clé pour atteindre le centre de gravité.

Astral ( Formation Magique du Corps Psychique ) :
 Condensation et Projection des Eléments

Il se peut qu'il soit tout à fait impossible pour le lecteur passif de comprendre ce que l'on ressent lorsque l'on accumule, condense et projette un Elément. Dans les mains du Magicien, ces Eléments deviennent des choses très réelles et concrètes qui peuvent être condensées à un tel degré qu'elles deviennent physiquement actives. Lorsque Bardon parle de condenser l'Elément Feu à un degré tel que n'importe qui peut ressentir sa chaleur, il n'exagère pas.

Toutefois, il faut faire bien attention lors de la lecture de cette section de CVIM car, dans de nombreux passages, Bardon informe l'élève de ce qui est possible et, plus loin, il écrit que tout ce qui est possible n'est pas forcément conseillé. L'étudiant en Hermétisme recherche avant tout l'équilibre, plus particulièrement quant à son progrès magique. Beaucoup des possibilités mentionnées par Bardon ne peuvent être atteintes qu'après des années de pratique concentrée et unilatérale et ceci va souvent à l'encontre d'un développement équilibré.

Ainsi, si après la lecture de cette section vous croyez que l'élève doit maîtriser la condensation de l'Elément Feu à un degré tel qu'il ou elle puisse effectivement mesurer une augmentation de la température avec un thermomètre, alors relisez-la. 

Dans ce degré et les suivants, Bardon dit que les projections ( que ce soit d'un Elément, d'un Fluide, etc. ) doivent être clairement perçues par le Magicien. Elles doivent être tellement condensées que le Magicien pourra réellement les sentir. Il y a là un problème pour le lecteur passif dans ce sens où on a l'impression que n'importe qui devrait pouvoir sentir la projection du Magicien ( comme la chaleur d'une pièce remplie avec l'Elément Feu ). En vérité, que l'on puisse ou non sentir, par exemple, la chaleur dans une pièce où le Magicien aura condensé l'Elément Feu, est secondaire. L'important est que le Magicien puisse ou non sentir ces sensations physiques lui-même. 

Le degré de condensation d'une projection est fonction de l'imagination plastique du Magicien. Arrivé au Degré Cinq, l'imagination créative du Magicien aura été aiguisée à un tel point que les sensations accompagnant ses visualisations deviendront bien réelles, mais l'élève ne devrait pas s'inquiéter de savoir si leurs projections sont senties ou non par un autre au niveau physique. L'élève n'a rien à prouver. La Magie n'est pas une compétition et, si c'en était le but, cela interférerait dans la progression de l'élève.

Pour le lecteur, il est important de garder à l'esprit ce que je viens de dire. Dans les chapitres suivants, assurez-vous de vous demander si Bardon veut dire que c'est le Magicien qui doit pouvoir sentir quelque chose ou si une autre personne doit le sentir également. Le plus souvent, la projection du Magicien n'a pas à être condensée au point de devenir une chose physique sensible pour le spectateur non-initié.

Si nous définissons la « Haute Magie » comme étant ce qui vient après la fusion avec une forme de Dieu, alors ce qui est exposé dans le Degré Cinq devrait être considéré comme quelque part entre la Magie ordinaire et le milieu de gamme. A ce niveau, la condensation d'une projection à un tel degré qu'elle devient sensible à toute personne, indépendamment de ses capacités magiques, est une tâche très difficile. Ce n'est pas impossible en soi, mais cela demanderait tellement d'années de pratique dévouée que cela constituerait une diversion du but principal d'un progrès régulier.

Physique ( Formation Magique du Corps Physique ) :
 Communication Passive avec l'Invisible

Les trois premiers exercices préparatoires mentionnés ici sont intéressants et leur importance n'est pas évidente au premier abord. Le premier exercice, qui consiste à charger la main avec l'énergie vitale et à lui permettre de bouger d'elle-même, est le plus mystérieux.

Expliquer sa raison et son importance va nécessiter quelques retours en arrière, alors ne m'en voulez pas. Dans le cours normal des choses, bouger un muscle particulier demande deux choses:  énergie et volonté. Par exemple, si vous levez votre bras, cela demande la volonté de le faire et l'énergie musculaire de contracter les muscles nécessaires. Si ni l'une ni l'autre ne sont présentes, le bras ne se lèvera pas. Dans ce contexte, on peut définir deux types de mouvements, ou contractions, musculaires: volontaire et involontaire. Un exemple de contraction volontaire, c'est quand vous contractez consciemment vos biceps -- ceci nécessite une concentration de votre volonté sur un seul muscle. Une contraction involontaire a lieu lorsque, par exemple, vous levez votre bras et que la contraction de votre biceps s'ensuit. Là, la contraction de votre biceps n'est pas dépendante de votre volonté mais est une part normale de la volonté primaire de lever votre bras. Plus d'énergie et de volonté sont dépensées dans la contraction volontaire d'un muscle que dans sa contraction involontaire. La volonté de bouger un muscle vient de l'esprit, mais l'énergie requise vient de la réserve d'énergie physique de votre corps.

Dans l'un des premiers exercices préparatoires, l'énergie du corps est substituée par l'accumulation de l'énergie vitale. De plus, la volonté n'est pas dirigée dans le muscle lui-même mais dans l'énergie vitale. La fonction principale de cet exercice en particulier est d'enseigner à l'élève la différence entre le mouvement normal d'un muscle (dans ce cas, la main) et un mouvement accompli par une force externe. Cela montre aussi à l'élève comment couper la connexion entre son propre esprit et ses muscles tout en restant capable de faire un mouvement. 

Le deuxième exercice consiste à accumuler l'Elément Air et à effectuer des mouvements en vertu de sa légèreté. Bien sûr, ceci est un type de simple lévitation causée par l'Elément Air.  Encore une fois, l'esprit ne cause pas de mouvement réel aux muscles -- le mouvement est exclusivement provoqué par la légèreté de l'Elément Air et la sensation perçue est celle de flottement. Cela pousse ce qui a été appris dans le premier exercice préparatoire un cran plus loin et enseigne à l'élève comment séparer sa volonté du mouvement. Dans le premier exercice, c'était la volonté, concentrée par l'énergie vitale, qui causait le mouvement via les muscles, mais dans cet exercice, c'est le caractère de l'Elément Air lui-même (sa légèreté) qui cause le mouvement. La seule volonté requise dans cet exercice est celle qui est impliquée dans l'accumulation de l'Elément Air.  Toute contraction des muscles est fortuite et involontaire.

Le troisième exercice préparatoire consiste en « l'extériorisation » de la main. [ Note : Bardon se réfère à la main droite, mais si vous êtes gaucher vous devriez travailler avec votre main gauche.] Le terme « extériorisation » signifie la séparation consciente de votre main astrale et mentale ( astro-mentale ) de sa coquille physique. C'est la première étape vers l'apprentissage de la technique du voyage astro-mental. Là, elle est appliquée à la communication passive avec les êtres désincarnés.

L'extériorisation n'est pas une affaire aussi simple qu'elle peut le paraître au lecteur passif.  Pour que l'extériorisation soit totale, la main astro-mentale doit ressentir exactement comme la main physique. Par exemple, si vous extériorisez votre main astro-mentale et la reposez ensuite sur votre cuisse, vous devez pouvoir sentir clairement le tissu de vos vêtements, la chaleur de votre corps et la pression de votre main sur votre cuisse. Autrement dit, votre main astro-mentale doit être capable des mêmes sensations que votre main physique.

Il est assez facile d'extérioriser la main mentale seule, mais extérioriser véritablement la main astro-mentale est plus difficile. Donc, pour être sûr d'avoir bien accompli cette extériorisation astrale, vous devez utiliser le standard sensoriel susmentionné.

Lorsque qu'elle est complètement maîtrisée, cette extériorisation astro-mentale coupe totalement votre volonté de votre main physique. La raison est que c'est votre main astro-mentale qui transmet votre volonté aux muscles de votre main physique. Le résultat est que votre main physique est maintenant vide et elle est ainsi disponible à l'influence d'une force extérieure.

Bardon mentionne que la main physique, ainsi vidée de ses contreparties astro-mentales, est transférée à l'Akasha. Ceci est difficile à comprendre pour le lecteur passif, à moins que cela soit relié aux exercices mentaux / psychiques du Degré Cinq sur le centre de gravité. Peut-être qu'une meilleure façon d'expliquer cela serait de dire qu'une main physique, vidée de ses contreparties astro-mentales, est vue dans l'Akasha comme un milieu correctement préparé par lequel un être peut communiquer avec la sphère physique directement, via l'Akasha.  [ Ceci montre bien pourquoi il est si important que celui qui pratique le voyage astral établisse une barrière de protection pour le corps physique déserté ].

Le centre de gravité joue un grand rôle dans la pratique de la communication passive.  La pratique consiste en trois phases :

  • La première, c'est la préparation des outils matériels tels que pendule, planchette ou papier et stylo, ainsi que la préparation de la main par extériorisation.
  • Le seconde phase est la recherche du centre de gravité de l'élève.  Ceci place son corps mental dans l'Akasha.
  • La troisième phase est l'appel, depuis l'Akasha, de l'être avec qui vous souhaitez communiquer. Cet appel se passe entièrement dans l'Akasha et vous ne dites rien avec votre voix physique. L'être est ensuite invité à utiliser votre main physique pour sa communication.

Une fois que l'être a pris contact avec votre main physique, vous devez ouvrir les yeux ( tout en maintenant votre état de transe ) et procéder à votre communication, poser des questions à l'être choisi et noter ses réponses. Lorsque la session est terminée, vous devez, bien entendu, réintégrer votre main astro-mentale et sortir de votre état de transe.

Bardon conseille à l'élève de se concentrer essentiellement sur la communication avec son propre génie or Ange Gardien.  Beaucoup a été dit dans la littérature occulte sur la nature de cet être, je ne le répéterai donc pas ici. Il y a de nombreuses méthodes pour établir la communication avec votre Ange Gardien. Ce que Bardon présente ici est une méthode passive ou indirecte qui repose sur un intermédiaire tel que pendule, planchette, etc. Comme le décrit Bardon, le but de cette communication passive est de mener l'élève vers une forme de communication plus directe.

Un bon supplément à l'apprentissage de la technique de communication passive est de pratiquer une communication directe simple. Je vous explique: nous avons tous accès à l'assistance de notre Ange Gardien à tout moment de notre vie, via la petite voix intérieure de notre conscience.  En pratiquant l'écoute attentive de notre conscience, cette communication devient plus forte  -- plus particulièrement si vous suivez les conseils de votre conscience et exécutez toutes ses instructions. Avec le temps, la communication intérieure avec votre Ange Gardien devient une communication à double sens où vous posez vos questions et recevez les réponses directement.  Cette méthode et celle de Bardon vous mènent toutes les deux à la même chose, mais la méthode de Bardon enseigne à l'élève plusieurs choses importantes que la méthode d'écoute de la conscience ne peut pas.  Ecouter votre conscience ne demande pas d'extériorisation et la maîtrise de cette technique est une condition requise pour le travail des Degrés suivants.  De plus, l'écoute de la conscience n'est pas une technique efficace dans la communication avec les êtres autres que votre propre Ange Gardien.

Bardon parle des différentes façons par lesquelles celui qui pratique peut percevoir les communications des êtres désincarnés.  Certains ressentiront des pensées étrangères dans leur propre esprit, d'autres verront des images ou entendront des mots, etc. Certains peuvent même établir une communication directe avec leur Ange Gardien au premier essai de communication passive, il est donc essentiel que l'élève ne limite pas son expérience en s'accrochant de trop près à ses attentes.

© Rawn Clark & Frabato.Org
Traduction : Beryl
 
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